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Khardal , 2022
Exposition Backlash I Commissariat Léo Guy-Denarcy
Avec Mohamed Bourouissa, Sara Sadik et Chourouk Hreich

Khardal - Là où il y aura une montagne l’eau fera du bruit - est une installation autour d’une mémoire souvent effacée par le déluge, ici, celui d’une eau qui n’a cessé de couler autour des frontières irano-Irakiennes. Sar / Dasht : la tête des plaines qui s’étendent jusqu’à une rivière. Sardasht, Zardasht ou Zoroastre, le territoire des aveuglés au gaz moutarde, brume sulfureuse aux fibres piquantes. Le 28 juin 1987, Sardasht se réveille sur le son aux gammes infinies de ses chutes d’eau, dans un déluge silencieux d’ypérite à l’odeur de moutarde : Khardal en farsi, Khardal en arabe. Khardal, si ce n’est que le poids de la graine pour peser l’histoire de l’humanité, ou encore celle de notre foie au jour dernier.

Mêlant gravure, sculpture et vidéo, cette installation tend à dresser le portrait d’une eau qui s’écoule renfermant en elle une mémoire accumulée, qui après coup et contrecoup continue à creuser la roche comme pour y graver sa propre histoire. Il s’agit d’une construction qui cherche l’équilibre entre le mythe et le protocole : une architecture de l’oubli qui se déverse dans la rivière des aveugles.

Vue de l'exposition Backlash, chedly atallah, yassi foundation
Vue de l'exposition Backlash, chedly atallah, yassi foundation
Vue de l'exposition Backlash, chedly atallah, yassi foundation
Vue de l'exposition Backlash, chedly atallah, yassi foundation
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